Description
« L’argent des autres. »
La fourchette pique une barque de pêcheur attachée à un gros nuage de promesses politiques en l’air. De celle-ci, s’échappent une nuée de cerises, enceintes de petits chalutiers qui deviendront grands. Un riche joue au cerf volant avec l’argent des autres.
C’est une satire des puissants, qui dissimulent derrière de belles promesses leur unique objectif : l’argent et le pouvoir. Toujours plus d’argent, l’argent tiré des humbles représentés ici par les travailleurs de la mer.
La fourchette insatiable pourfend impatiemment la barque et en extrait « avant terme » les mamans cerises enceintes jugées trop lentes à accoucher de leur progéniture, futur source d’autres profits.
L’argent propre, sale ou mal gagné se cache partout, notamment dans des banques d’îles exotiques évoquées ici par des billets sous le sable et par le cerf-voliste qui joue…
Tandis qu’un chien prolétarien et légitiment irrespectueux, arrose de son dérisoire mépris le luxe des riches que symbolise la rose. L’humour, toujours…